Le 24/01/2018
Ce placement offre de multiples avantages qui permettent d’aborder une retraite sereine tout en disposant d’un bien solide à transmettre.
2017 a été une année fructueuse pour l’investissement immobilier. Selon le baromètre Perial-Ifop l’investissement immobilier demeure une valeur sûre pour 40% des futurs retraités, juste après l’assurance vie (50%).
Considéré comme utile pour l’économie, le placement immobilier est favorisé par les Français et représente une sécurité financière devant la création de start-up, TPE et PME. Cet attrait pour la pierre reste fort une fois l’achat réalisé. En effet, d’après un sondage du Crédit Foncier, 94% des propriétaires d’un logement locatif se déclarent très ou assez satisfait de leur investissement.
L’épargne immobilière renforce son attractivité auprès des CSP+ malgré une perte de notoriété générale (-6 points par rapport à 2016). Plus touchée par ce produit, 60% de cette catégorie confie en avoir connaissance. 80% d’entre eux révèlent qu’il devrait être plus connu du grand public car il représente un bon équilibre entre risque et rentabilité.
Après avoir étudié les avantages détaillés du placement, 38% des épargnants CSP+ déclarent avoir le projet d’économiser en vue d’un achat immobilier.
Au delà du sentiment de sécurité, c’est aussi la fierté qui conduit les jeunes de 25-34 ans à sauter le pas. La réussite sociale est aussi un argument avancé lorsque l’on parle de biens immobiliers chez les 18-24 ans.
Malgré des mesures fiscales défavorisantes pour le secteur, la hausse des prêts immobiliers incite les Français à emprunter des sommes importantes afin de s’orienter vers des biens plus coûteux (+7% sur les deux dernières années).
Les appartements attirent davantage les investisseurs (92%) contre 8% pour les maisons. Les achats s’effectuent avec ou sans apport personnel sur une durée de 20 ans et 5 mois. Les logements T2 disposant d’une surface moyenne de 45m2 sont privilégiés pour la location.
Source : https://www.lavieimmo.com
Le 11/01/2018
A partir du 1er janvier 2019, le calcul du montant des APL prendra en compte le revenu en cours, et non celui d'il y a deux ans.
Décidément les APL sont au cœur de cette rentrée. Après avoir annoncé une baisse de 5 euros dans le courant de l’été, puis révisé le seuil au-delà duquel elles ne sont pas versées pour éviter des exclusions en masse, le gouvernement s’apprête à réformer leur mode de calcul.
Jusqu'à présent le calcul des APL ne se basait pas sur les revenus de l'année en cours, mais sur ceux de l'avant-dernière année précédant la demande. Par exemple, les APL versées en 2017 étaient fixées en fonction des revenus de l'année 2015 (N-2). Ce décalage sera abandonné à partir du 1er janvier 2019, afin de tenir compte de la situation des allocataires en temps réel.
'Le montant des APL que vous percevez prend pour référence votre revenu d'il y a deux ans. Donc si je travaille, alors que j'étais au chômage il y a deux ans, je touche un montant d'APL qui n'est pas en relation avec ce dont j'ai besoin aujourd'hui', déclarait récemmentau JDDJulien Denormandie, secrétaire d'État à la Cohésion des territoires, pour justifier cette réforme.
1 milliard d’euros d’économie pour l’Etat
Cette mesure devrait permettre à l’Etat d’économiser plus d'un milliard d'euros. Elle concernera 6,5 millions d’allocataires. Selon les observateurs, le changement pénalisera surtout les jeunes qui commencent à travailler puisque le mode de calcul actuel des APL à N-2 prend en compte leurs revenus, lorsqu’ils étaient encore étudiants.
La modification de la base de calcul des APL s’ajoute à la baisse de 60 euros/mois dont bénéficient les locataires du parc HLM et qui devrait être compensées par une baisse des loyers contre laquelle les bailleurs sociaux sont vent debout.
Le 28/12/2017
Les députés ont adopté jeudi dernier le projet de loi de finances pour 2018. Retour sur les principales mesures qui concernent propriétaires comme locataires.
Voici les principales mesures du projet de loi de finances pour 2018, définitivement adopté jeudi par le Parlement. Ne sont sélectionnées que celles qui touchent de près ou de loin au marché immobilier.
Taxe d'habitation
La réforme de la taxe d'habitation débutera par une première baisse de 30% en 2018, soit 3 milliards d'euros. Près de 80% des foyers actuellement assujettis à cet impôt, soit plus de 17 millions de ménages, seront concernés.
Deux étapes similaires suivront en 2019 et 2020, avec des réductions de 6,6 milliards d'euros et de 10,1 milliards, aboutissant à la suppression de cette taxe pour les ménages concernés. Le gouvernement a promis de compenser 'à l'euro près' le manque à gagner pour les communes.
Impôt sur la fortune
L'ISF, qui touche aujourd'hui 351.000 foyers dont le patrimoine dépasse 1,3 million d'euros, sera transformé en 'impôt sur la fortune immobilière' (IFI), de façon à inciter les épargnants aisés à investir dans les entreprises. Cette réforme devrait entraîner un manque à gagner de près de 3,2 milliards d'euros pour l'État. En 2016, l'ISF a rapporté près de 5 milliards.
Les députés ont augmenté la taxation de certains biens de luxe. Ils ont taxé les propriétaires de grands bateaux de plaisance, augmenté la taxe sur la cession des métaux précieux et créé une taxe additionnelle pour les voitures de sport. Mais le tout ne devrait rapporter qu'entre 40 et 50 millions d'euros.
'Flat tax'
Un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30%, parfois qualifié de 'flat tax', sera mis en place sur les revenus mobiliers, exceptés Livret A, PEA (épargne en actions) et contrats d'assurance-vie de moins de 150.000 euros gardés plus de huit ans.
Cette réforme, visant à simplifier la fiscalité du capital et à la rapprocher du niveau des autres pays européens, coûtera 1,3 milliard d'euros en 2018.
La réduction d'impôt sur le revenu ('Madelin') pour un investissement dans les PME passe de 18 à 25% sous un plafond de 10.000 euros.
Fiscalité énergétique
La taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) augmentera de 2,6 centimes par litre de gazole chaque année pendant quatre ans, pour s'aligner sur la fiscalité de l'essence.
Avec la hausse programmée de la taxe carbone, la taxation du gazole devrait rapporter 3,7 milliards d'euros de plus à l'État en 2018. Le crédit d'impôt transition énergétique (CITE) est réduit et même supprimé là où le bénéfice environnemental est faible.
Le Pinel et le PTZ prolongés mais rétrécis
L'avantage fiscal 'Pinel' pour les particuliers achetant un logement pour le louer est prorogé pour quatre ans mais réduit aux zones tendues. Dans les autres zones (B2 et C), le logement devra être acquis avant fin 2018. De même le prêt à taux zéro (PTZ) dans le neuf ne sera maintenu que pendant deux ans en zone B2 et C.
Source : https://www.lavieimmo.com/fiscalite-immobiliere/taxe-d-habitation-isf-pinel-les-principales-mesures-du-budget-2018-41368.html
Le 15/11/2017
Dispositif de défiscalisation phare sur le marché immobilier, la loi Pinel permet au particulier d’investir dans la pierre tout en réduisant ses impôts. En échange, il a obligation de respecter certaines conditions liées à la location : ressources du locataire et plafonds de loyer sont les deux principales.
Ces plafonds sont revalorisés chaque année en fonction de la situation géographique du bien. Le loyer Pinel appelle donc un calcul qui lui est propre pour respecter le cadre fixé.
Les éléments à prendre en compte pour calculer le loyer Pinel :
Avant tout de chose, un particulier qui assure la gestion locative de son investissement lui-même doit connaître les éléments à intégrer pour fixer son loyer Pinel.
Ils sont au nombre de trois : - Le plafond de loyer à respecter en fonction de la situation géographique du bien - La surface du bien - Le coefficient multiplicateur.
Pour calculer le loyer Pinel, il faut donc appliquer le coefficient multiplicateur suivant : 0,7 + (19 / surface utile).
Le résultat obtenu est arrondi à la décimale la plus proche et ne peut en aucun cas dépasser 1,2. Si cette valeur est supérieure, le coefficient multiplicateur est ramené à 1,2.
Nous le disions, un plafond de loyer au m² doit également être pris en compte en fonction de la zone géographique du bien. Ce dernier est de : - 16,83€/m² en zone Abis - 12,50€/m² en zone A - 10,07€/m² en zone B1 - 8,75€/m² en zone B2
On applique ensuite la formule de calcul du loyer Pinel, à savoir : plafond x (0,7 + 19 / surface utile) x surface utile.
Prenons le cas d’un logement de 60m² acquis en loi Pinel en zone A. Le calcul serait : 12,50€ x (0,7 + 19 / 60) = 12,71€ / m2. Le logement pourra donc être loué 12,71 x 60 soit 762,6€/mois. Bon à savoir : ce loyer s’entend hors charges.
Attention : certaines zones soumises à une dérogation préfectorale ont un plafond de prix de location au m2 différentes : il convient donc de s’assurer, AVANT l’intégration du premier locataire, si le montant usuel n’est pas amendé par une éventuelle dérogation.
Pour déterminer le loyer à appliquer, un investisseur doit prendre en compte la surface utile d’un bien. Il s’agit de la partie habitable, à savoir celle donnée à titre d’habitation présentant une hauteur sous plafond d’au moins 1,80 mètre. Pour l’obtenir, il faut déduire les murs, les cloisons, les portes, les marches, les escaliers, les fenêtres, l’embrasure des portes… de la superficie du bien.
La surface des annexes (balcon, terrasse et/ou loggia) divisée par deux est également à prendre en compte. La superficie des annexes intégrée dans le calcul du loyer Pinel ne peut excéder 8m². Attention : cas des appartements en RDC / RDJ
Dans quel cas augmenter un loyer Pinel ?
Le propriétaire-bailleur est en droit d’augmenter le loyer lorsque l’indice de référence est en hausse. Il devra alors répercuter cette augmentation annuellement ou à la date mentionnée dans le contrat de location initial. Et évidemment il devra le baisser si l’indice de référence des loyers diminue.
Bon à savoir : l’investisseur peut faire le choix de louer son logement à un prix inférieur à celui obtenu après calcul du loyer Pinel.
Nous utilisons des cookies sur ce site pour améliorer votre expérience utilisateur.
Nous les utilisons avec d'autres technologies de suivi pour améliorer votre expérience de navigation sur notre site, pour vous montrer un contenu personnalisé et des publicités ciblées, pour analyser le trafic de notre site et pour comprendre la provenance de nos visiteurs.
J'accepte
Je refuse
Gérer mes préférences